Un nouveau voyage en train ce week-end m'a de
Un nouveau voyage en train ce week-end m'a de nouveau confrontée à l'égoïsme et l'indiviudalisme ambiants. Et comme à chaque fois, cela m'a révoltée. Pourtant, je n'en étais pas la cible : c'était une pauvre vieille dame qui tentait de rejoindre les toilettes. La canne dans une main, ballotée de gauche à droite au gré des mouvements du train, et dans le wagon, tout le monde reste bien assis sur son siège. Attendant quoi ? Que quelqu'un d'autre se lève ? Que la dame se débrouille ? Qu'elle tombe pour qu'on puisse enseuite rejeter la faute sur la SNCF qui, décidément, ne fait rien pour les personnes âgées ?Quelle joie, alors, de ne plus avoir mes béquilles ! De pouvoir me lever (doucement, quand même, faut pas croire que je galope déjà !) pour aller soutenir cette mami qui n'inspirait que bonté et gentillesse.
Alors forcément, ce matin, j'ai cherché une citation sur l'égoïsme. Ce n'est pas ce qui manque, et pourtant, me revoilà avec Victor Hugo. Si seulement on pouvait trouver très vite un produit antirouille pour cette société que je déteste de plus en plus.
L'égoïsme est la rouille du moi.