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La citation du jour
4 décembre 2006

Le cerveau est une machinerie bien complexe,

Le cerveau est une machinerie bien complexe, étroitement liée au corps. Dans son livre L'erreur de Descartes, Antonio Damasio nous livre des pistes de réflexions très intéressantes sur les imbrications cérébral-corporel.

Si nous essayons de nous représenter une émotion très forte, puis que nous nous efforçons de faire disparaître de notre conscience toutes les impressions correspondant à sa traduction corporelle, nous constatons qu'il ne reste rien, aucun "matériau mental" à partir duquel on peut se représenter l'émotion en question, et qu'à la place on ne perçoit, de façon intellectuelle, qu'un état neutre et froid.
William James

Cette citation m'a étonnée, au début, mais James fournit ensuit deux exemples qui sèment le doute : quelle sensation de peur reste-t-il si l'on exclut l'accélération cardiaque et le souffle court, par exemple ? Comment se représenter la colère sans penser à aucun phénomène tel que le rougissement du visage ou la crispation des mâchoires ?

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Commentaires
O
Ce qui prouve bien que les émotions sont indépendantes de l'intellect. C'est aussi en cela qu'il est difficile de les "brider" voir de se raisonner pour en controler une.<br /> La question qui faudrait alors se poser serait; POURQUOI cette situation (action, fait) provoque en moi cette émotion, et là le raisonnement et l'intellect peuvent s'attacher à expliquer, comprendre.
Z
de vous avoir fait parler sur le sujet. Moi, les relations corps-cerveau me passionnent. Et avec ce livre de Damasio, je ne suis pas déçue. D'ailleurs, Patrice en fait un bon résumé. Je ne peux pas le valider complètement parce que je n'ai pas encore fini le livre, mais ça va venir ! Bonne journée à tou(te)s en tout cas.
P
"Le cour a ses raisons que la raison ignore" écrivait Racine. Avec DAMASIO on apprend que c'est un peu plus compliqué.Tes lecteurs ne se sont pas laissés dérouter par l'austérité du sujet développé par le grand neurologue DAMASIO. <br /> <br /> Cela dit, il ne faut pas leur laisser entendre qu'il y aurait une rupture nette entre les émotions et la raison: c'est la limite de toute citation extraite de son contexte ( mais cet exercice a le mérite de faire réfléchir chacun de nous sur des sujets où ,dans d'autres circontances ,on n'aurait rien à faire).<br /> <br /> La vision d'une coupure entre le monde des idées et celui des sens appartient au passé, celui de la philosophie platonicienne, relayée par W. JAMES et C.LANGE.<br /> <br /> Non , le débat n'est plus entre la primauté de l'affectif ou la primauté du physiologique. D'autant que plusieurs de tes internautes , Zebu, se demandent quel intérêt ce débat peut avoir pour leur vie quotidienne.A la fois peu et beaucoup.<br /> <br /> En fait , le livre d'où est extrait la citation que tu a proposée hier vise à démontrer:<br /> - que les émotions font partie intégrante de la raison et de la façon de raisonner : l'un n'a pas préséance sue l'autre; ils vont de pair : autant prendre soin de l'un et de l'autre. <br /> - que les émotions peuvent pertuber notre faculté de jugement ( ce que tous tes lecteurs,Zebu perçoivent intuitivement depuis des lustres)<br /> - que la perte de toute émotion , c'est une tragédie pour la raison ( ce qu'on peut comprendre là aussi intuitivement, mais ce qui est une véritable révolution sur le plan scientifique)<br /> - que ce ne sont pas les émotions qui nous gouvernent (heureusement pour les amoureux du rationnel)<br /> - mais que réfléchir , cela passe par des mécanismes secrets, physiologiques.<br /> - que les émotions se sont des phénomènes humains , même si ça passe pas des processus cérébraux et chimiques complexes.<br /> - que , comme dit DAMASIO, l'esprit respire par le biais du corps, q'il a sa source aussi bien au niveau de la peau qu'au niveau d'une image mentale; que l'esprit prend effet dans la chair.<br /> <br /> L'esprit prend effet dans la chair!L'esprit qui se fait chair , ça vous rappelle quelque chose. Sauf qu'ici ce n'est pluq un prêtre qui nous l'affirme, mais un directeur du département de neurologie de l'Université de l'IOWA aux USA,et, qui plus est ,recommandé par Jean-Pierre CHANGEUX qu'on ne présente plus.<br /> <br /> La science à la rencontre de la religion ?<br /> <br /> Salut à Esbietha, Jean-François et Thierry<br /> <br /> Bonne journée à tous , après ces émotions.<br /> <br /> Patrice<br /> -
N
Tout ça me laisse un peu sceptique, j'ai eu parfois très peur dans ma vie et si je suis parvenue à stopper les manifestations physiques la peur était là quand même bien que controlée.Quant à la colère sans manifestation physique elle existe on appelle ça des colères froides qui souvent sont plus terribles que les autres.Pour moi William James se trompe.<br /> <br /> Bisous du lundi
C
bah j'ai juste envie d'intervenir car les réactions qui représentent notre émotion sont générées par le cerveau. Donc techniquement il y a un ordre initial qui déclanche toutes ces réactions en chaîne : notre émotion. Le seul problème réel c'est que l'humain n'a pas encore assez découvert l'étendue des possibilités de son cerveau et pourtant il commence déjà à l'analyser...<br /> Et oui nous sommes le fruit de nos émotions, nos réactions sont controlées par le subconsient et ça comment le quantifier, comment l'étudier? il faudrait s'en référer à freud pour essayer de comprendre...<br /> Mais l'humain a de différent de l'animal que sa capacité de réflexion et de différenciation, alors ce qui est valable chez l'un ne peut être valable chez un autre...<br /> donc on tourne en rond...<br /> il faudrait tout simplement pouvoir étudier l'âme des gens pour comprendre le mécanisme des réactions<br /> <br /> bon courage à tous.
La citation du jour
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