La lâcheté commence là où cesse la puissance.

La lâcheté commence là où cesse la puissance.
Gérard Klein

Comments

[Well]

Présentons la comme une équation:
La lâcheté commence là où cesse la puissance
= La lâcheté commence là où commence la faiblesse
= La lâcheté est de la faiblesse
= La faiblesse est de la lacheté

Mouais, à voir selon ...

[Laudith]

Je ne suis pas puissante, serais-je lâche !!!! à m'Edith...é...

Gros bisous ma zébu.

[Philippe]

Pour moi la lâcheté je ne la vois pas sur un champ de bataille mais je vois la lâcheté dans les censures et les annulations de débats télévisés. Quand on veut exprimer ses idées et que l'on nous laisse aucune chance de le faire. A croire que c'est une lâcheté des organisateurs qui s'avouent vaincus d'avance et par manque de courage d'affronter les idées véridiques on préfère fuir les débats. Moi je comprends ces censures et ces désisstements comme de la lâcheté. Je dirai que la lâcheté commence à partir de l'impuissance. Quelqu'un qui ne se sent pas à la hauteur du niveau intellectuel et philosophique d'une personne devient lâche et provoquant, insultant, essayant de descriminer l'inividu lâchement en censurant les émissions et les salles. La puissance du pouvoir de l'argent devant l'impuissance intellectuel qui donne le résultat de bassesse morale en un mot : la lâcheté verbale. Oui ça existe j'en connais un qui en est toujours victime de censure. Soyez bons joueurs et laissez votre lâcheté de côté pour faire avancer le shmilblick comme disait Coluche!!!!!

[Patrice]

Le mérite des affirmations contestables, c'est de donner à réfléchir . Pas terrible les propos de Gérard KLEIN ( acteur au demeurant super sympa : j'adorais ces émissions , sur RTL, quand j'étais chauffeur-routier ). Selon Gérard, "La lâcheté commence là où cesse la puissance"?

Que nenni, que nenni!C'est le contraire! Quand cesse la puissance, il est normal qu'on ait moins d'audace.Par conséquent , c'est quand cesse la puissance que naît , non pas la lâcheté, mais le courage. Quel courage y a-t-il en effet à agir lorsque l'on a la puissance de le faire. Le mérite en est nul.

C'est quand on a la puissance, le pouvoir d'agir , et qu'on n'ose pas agir qu'on est un lâche.

Personnellement , je me comporte assez régulièrement comme un lâche , parce que cela contribue à mon confort personnel.

Un seul exemple : vous me montrez à la télé la photos de trois bouilles d'enfants dont les parents sont en situation irrégulière, et je revendique aussitôt leur régularisation illico , quitte à priver une autre famille de l'accès à un logement, parce que c'est la solution la plus facile , vu que c'est quelqu'un d'autre que moi qui va payer et que ce quelqu'un d'autre je ne le connaîtrais jamais .Et aussi parce que non seulement, ce n'est pas moi qui vait payer, mais en plus ça me créditera d'une âme généreuse dont la nature ne m'a pas vraiment pourvu.

Entre la famille dont je vais bloquer l'accès à un logement et que je ne verrais jamais, et ces gamins dont la photo m'émeut, je préfère soulager ma conscience toute de suite, quitte à ajouter , à une première injustice ( celle dont sont victimes les trois gamins), une deuxième ( celle qui va priver d'autres enfants d'un toit auquel ils avaient droit).

Le nerf de la guerre , en politique , c'est le courage, surtout celui des électeurs.Moi du courage , j'en manque : alors je compte sur le vôtre pour refiler votre appartement aux parents des gosses dont j'ai évoqué la photo, ou bien alors, vous pouvez toujours prendre en charge leur frais de scolarité, ce serait vraiment sympa.

Pour l'amour du Ciel, ne me rejoignez pas dans le camp des lâches, qui n'a rien à voir avec l'absence de puissance , mais beaucoup à voir avec l'égoïsme.

Lâchement , et néanmoins cordialement à tous,

[neurhone]

Je ne l'ai pas tout à fait compris comme ça. J'ai compris que la puissance politique ou monétaire donne une force et une assurance qui disparaît auusitôt que la puissance cesse pour devenir de la lâcheté afin d'éviter les problèmes.

bisous du lundi