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La citation du jour
12 janvier 2007

Puisque nous parlions de mathématiques il y a

Puisque nous parlions de mathématiques il y a peu, parlons maintenant de grammaire. J'en profite pour vous demander votre avis sur la "bravitude" de Ségo. Pensez-vous que ce soit acceptable de la part d'une future présidentiable ? Pensez-vous qu'il s'agissait d'un trait d'humour comme certains l'ont dit ?

Se servir du temps de la grammaire pour diviser le Temps équivaut à tracer à la craie des points de repère sur l'eau.
Janet Frame

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Commentaires
Z
Pour répondre à Maya, je trouve que la grammaire divise le temps de manière très arbitraire : par exemple, le passé composé n'a pas le même rôle que l'imparfait. cette rigidité n'existe pas en vrai, à mon avis. Le temps réel est fluctuant comme l'eau. C'est comme ça que je comprends la citation.<br /> <br /> Concernant Sego, et outre le fait que je déteste, moi aussi, qu'on massacre notre belle langue, je trouve la remarque de Patrice intéressante sur la difficulté de parler en public (j'en sais quelque chose !). Le problème, c'est qu'une future présidentiable n'est pas censée rester dans son coin et parler uniquement dans les journaux, de faire seulement des discours bien préparé. Ce n'est pas la 1ère fois que Ségo dérape en public parce qu'elle n'avait tout préparé à la virgule, et ça c'est très grave. <br /> <br /> Bisous à tou(te)s et bon week-end
M
à me ... pourtant, c'est une femme ! et elle est censée être de gauche...<br /> la citation que tu proposes plutôt compliquée (oui, tout de même) est bien plus intéressante...<br /> Aucun des commentateurs aujourd'hui ne s'est risqué à une interprétation...<br /> L'auteur veut-il (elle?) dire que le temps des conjugaisons ou la conjugaison des temps est vaine et ne permet en aucune manière d'appréhender le temps dans sa globalité... Le temps serait-il indivisible comme certains nombres ? parce que mouvant, changeant en permanence "ce présent qui devient passé à la seconde suivante" (Titophe)... <br /> Pas vraiment d'accord... les temps sont tout de même indicatifs :)), au moins le passé, présent, futur... Les autres temps étant subjectifs ou conditionnels...<br /> J'arrête car je m'enlise dans la nébuleuse des temps...<br /> Quel temps détestez-vous ? Moi le conditionnel passé : ce foutu temps des reproches ou des vains regrets... <br /> Mes préférés : le participe présent et le futur...<br /> <br /> Bises Zébu... Au fait tu as compris quoi, toi ?
Z
Un pti coucou en passant, un pti commentaire qui n'a rien à voir ni avec la grammaire ni avec la politique ! <br /> Juste comme ca pour envoyer un peu de soleil au milieu de toute cette pluie! Et pour te souhaiter une bonne journée !
P
Si la faute d'expresion de Ségolène est grave , ce n'est pas en raison des hautes fonctions auxquelles elle aspire : vous comme moi, on a les idées larges, et on préfère un charretier (ou une charretière) pour gouverner, du moment que les résultats économiques sont là; pour ce qui est du raffinement , il y a heureusement d'autres institutions publiques plus crédibles que la Présidence de la République pour nous en faire partager les délices.<br /> <br /> Non, ce qui qui est plus grave ,à mes yeux, c'est la forme même du néologisme utilisé par Ségolène:<br /> - cette forme exhale précisément ce langage de cuistre que nous infligent régulièrement nos prétendues élites : le suffixe "tude", ça vous pose un home ou une femme; ça vous a quelque chose de tout d'un coup sérieux qui vous cloue le bec aussi sûrement que les théorèmes mathématiques que Zebu évoquait la semaine dernière :<br /> - L.-F. CELINE prétendait que "les intellos nous "enc..." toujours par là où ça fait mal: notre langue maternelle". Il parlait d'expérience,CELINE...<br /> <br /> - ce qui me chagrine aussi, c'est que ledit néologisme brutalise non seulement la langue <br /> ( ce type de brutalités , parès tout, on s'en remet) , l'histoire ( le mot "bravoure" nous vient de MAZARIN), et notre dette vis-à-vis des étrangers ( ce qui est dèjà grave : le mot nous a en effet été légué par MAZARIN qui était d'origine italienne) , mais aussi une valeur plutôt sympa ( la bravoure) au moment où j'en manque de plus en plus (et je ne dois pas être le seul): ridiculiser une valeur qui rend hommage au courage, c'est vilain, surtout quand on a par ailleurs ce dernier mot constamment à la bouche au point que cela en devient obscène.<br /> <br /> Mal nommer les choses, comme disait CAMUS, c'est contribuer au malheur du monde.<br /> <br /> La seule circonstance que je reconnais à Ségolène ROYAL, c'est que parler en public, ça fait facilement bafouiller sous le coup de l'émotion, et personnellement je suis incapable de parler devant plus d'une personne. Et puis "elle était si jolie" , Ségolène ROYAL. <br /> <br /> Ségolène , vous avez de la chance que je vous aime bien , même si j'ai une préférence marquée pour Nicolas , François, Jean-Marie , et la fraîcheur d'Olivier qui s'expriment tous les quatre remarquablement dans notre langue , comme dans nos coeurs.<br /> <br /> D'origine étrangère , je ne me sens Français que par ma langue: je lui dois tout, elle me sert à aimer , à vous aimer, à douter , à vivre.<br /> <br /> Je me sens pour ce motif une dette infinie vis-à-vis de vous tous qui me l'avaient offerte en partage cette langue .<br /> <br /> Merci
N
Coté Ségo à mon avis c'était tout à fait voulu. Elle a fait de l'humour ou voulu montrer son coté branché. De Gaulle en son temps inventait parfois des mots comme cela... mais bon, je ne veux absolument pas comparer ce qui n'est pas comparable !
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