Non non, je n'ai pas décidé de vous embêter ce

Non non, je n'ai pas décidé de vous embêter ce matin, mais j'avoue que cette citation me laisse perplexe. Comment une église peut-elle faire penser à la mer ???

L'église, c'est la mer qui se met à chanter pour toujours dans le coquillage du monde.
Olivier Clément

Comments

[bbgrisou]

Le mot "église" n'est pas ici dit pour le bâtiment, mais pour l'ensemble de la religion.
L'église est la puissance des gens qui se réunissent dans leur foi, cela forme comme une mer, et cette mer de foi porte le coquillage qu'est la terre !

Je ne suis pas si croyante que cela et l'année où mes filles ont préparé leur communion, j'ai été "obligée" par respect pour leur choix d'aller à la messe tout les dimanches, et lors des messes de Pâques, l'église était pleine à craquer, et les chants étaient si puissant que j'avais l'impression d'être transportée. Cette sensation est inoubliable, mais hélas indescriptible. C'était très fort en dedans.

[zebu32]

... le monde nous chuchotte des trucs à l'oreille, c'est ça ? Dame nature, oui, mais le monde... Bon, peut-être que je suis trop "incroyante" pour cette citation. Bisous à vous

[nicky]

Je refuse de me creuser les méninges aujourd'hui, NA !

[galileo]

je suis définitivement perplexe !

[Patrice]

1) La mer , c’est encore l’une des rares choses qui vous donnent une idée de l’éternité et du divin .
J’entends encore , gamin, mon frère Pierre réciter ces vers de Paul Valéry et de Rimbaud :
“La mer, la mer, toujours recommencée.
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux!”
“Elle est retrouvée
Quoi?- L’Éternité
C'est la mer allée
Avec le soleil”
2) L’église, c’est un chant , celui des âmes souffrantes , celui d’une assemblée militante des fidèles sur la terre , un ciment éternel, une cité triomphante dont toutes les pierres sont vivantes.

3) Ca vous donne pas envie, Zebu, d’en entendre le frémissement, le recueillement , mais aussi les chants et les cris dans ces coquilles qui abondent au bord de l’Océan de la vie
“Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;
C'est pour les cœurs mortels un divin opium !

C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix ;
C'est un phare allumé sur mille citadelles”.

4) J’y vais jamais à l’Eglise. Mais j’envie ceux de vos internautes, Zebu , qui y apportent leur coeur plein d’allégresse.
Bon dimanche à tous.

Dialtis, enfin non, Patrice, de toute façon, ça n’a guère d’importance